Depuis l’enfance, la créativité fait partie de ma vie. Musique, théâtre, arts plastiques… j’ai découvert très tôt que l’expression artistique ouvrait un espace où chacun peut se dire autrement et tisser du lien. Ce goût de la rencontre et de l’accompagnement m’a d’abord conduite vers la formation d’éducatrice sociale. J’ai travaillé auprès d’enfants et d’adolescents en difficulté, dans des écoles spécialisées et des centres thérapeutiques, où j’ai beaucoup appris sur l’importance de l’attention, de la douceur et du soin à l’enfant intérieur.

En 2006, j’ai choisi d’approfondir ce chemin en me formant à l’art-thérapie, convaincue que la créativité pouvait devenir une ressource précieuse dans les traversées de vie. En 2018, j’ai obtenu le diplôme fédéral d’art-thérapeute et, depuis, j’anime des séances individuelles et des groupes, en particulier pour des enfants en crise. J’ai une affection particulière pour le land art : créer avec et dans la nature, qui surprend, émerveille et relie à plus vaste que soi.

Parallèlement, je me suis tournée vers la supervision, afin d’accompagner les professionnels de la relation d’aide et de l’éducation. J’y intègre la créativité et une approche systémique, attentive aux résonances et aux dynamiques, inspirée notamment par les travaux de Das.

Aujourd’hui, à Ambr’Azur, j’accueille enfants, adolescents, adultes, artistes et professionnels dans un cadre bienveillant. Mon chien médiateur m’accompagne parfois dans les séances, apportant sa présence apaisante et facilitant le lien.

J’y travaille main dans la main avec deux co-thérapeutes précieux : la nature, toujours présente comme espace d’inspiration, d’ancrage et de transformation, et mon chien médiateur, dont la présence simple et authentique favorise la confiance, l’apaisement et le lien.

Ce qui m’anime profondément : accompagner le travail sur le lien à soi, aux autres et au vivant, accueillir les blessures et les blocages, et ouvrir des passages pour retrouver souffle, créativité et authenticité.

Pour que la blessure, le manque ou le deuil n’aient pas le dernier mot, et que chacun puisse cheminer vers la résilience, la confiance et la joie d’être en vie.